Pourquoi les médecins ne sont-ils pas plus nombreux à prescrire une activité physique ?
Le Organisation mondiale de la santé classe l'inactivité physique au quatrième rang des facteurs de risque de décès dans le monde. Il est plus que jamais nécessaire d'intégrer l'activité physique dans toutes les facettes des soins de santé. L'activité physique peut inverser ou aider à gérer les symptômes de nombreuses maladies chroniques, y compris l'arthrose, qui est l'une des raisons les plus courantes de la maladie de Parkinson. visites de soins primaires au Canada. La mise en œuvre de la prescription d'activité physique au sein des professions de santé fait partie du Plan d'action mondial pour l'activité physique (GAPPA) de l'Organisation mondiale de la santé et constitue l'un des #8Investissements de l'ISPAH en faveur de l'activité physique.
L'activité physique prescrite par le médecin est une opportunité critique pour aider un adulte canadien inactif sur cinq à respecter les recommandations en matière d'activité physique. A ordonnance du médecin peut augmenter l'activité physique d'un patient de 10%. Si cette mesure était adoptée au niveau de la population canadienne, une augmentation de ce niveau pourrait permettre d'économiser $2 milliards de dollars par an dans les soins de santé et les coûts associés. La prescription d'activité physique par les médecins est une contribution rentable et sous-utilisée à ce défi mondial. A podcast Jane Thornton parle de la prescription de l'activité physique.
Podcast BJSM sur la prescription d'activité physique.
Les médecins citent le manque de le temps, la formation et la confiance comme des obstacles à l'intégration de l'activité physique dans leurs pratiques de conseil en matière de prévention et de gestion des maladies non transmissibles.
La formation fondamentale à la prescription d'activité physique n'en est encore qu'à ses débuts au Canada, en particulier en ce qui concerne la stratégie de traitement. Étudiants et résidents en médecine au Canada font état de la malheureuse juxtaposition de l'importance qu'ils accordent à la prescription d'activités physiques, mais de leur faible expertise en la matière, alors qu'ils achèvent leur formation.
Certains médecins disent qu'ils ne croient pas que leurs patients pratiqueront une activité physique, même s'ils leur conseillent de le faire. Les patients sont évidemment confrontés à une myriade d'obstacles sociaux, démographiques et culturels qui les empêchent d'être actifs. Ces inégalités ont été mises en évidence et exacerbées au cours de l'enquête sur l'activité physique. la pandémie de COVID-19.
Nous avons créé le laboratoire "Retour à la santé et à la performance" à l'université Western (London, Canada) afin de mieux comprendre les obstacles et de trouver des solutions efficaces. Notre approche consiste à accroître les compétences des médecins et à les aider à se tourner vers l'activité physique pour la prévention et la gestion des maladies.
Le laboratoire de retour à la santé et à la performance vise à doter les professionnels de la santé d'approches fondées sur des données probantes pour utiliser l'activité physique avec leurs patients en faisant progresser les connaissances sur la manière de surmonter les trois obstacles cités.
L'heure
Nous avons montré que Le dépistage préalable des patients est très acceptable tant pour le patient que pour le prestataire de soins. En outre, le dépistage et le suivi de la santé au moyen d'outils numériques peuvent faire gagner du temps aux médecins tout en aidant les patients à atteindre le niveau d'activité physique qui leur a été prescrit. Le Western Research Hub on Physical Activity and Health rassemble une équipe multidisciplinaire d'experts dans le but de faire gagner du temps aux médecins en étudiant et en communiquant les meilleures pratiques en matière de mise en œuvre de l'activité physique, vers lesquelles les prestataires de soins de santé peuvent se diriger au lieu de chercher par eux-mêmes. Cette équipe comprend des spécialistes des sciences sociales, des arts et des lettres, de l'éducation et du droit. Elle a été constituée pour répondre directement aux objectifs du GAPPA.
Formation
Le partenariat avec l'Académie canadienne de médecine du sport et de l'exercice (CASEM) a permis de mettre en place un programme de formation à l'intention des professionnels du sport et de l'exercice. stratégie nationale d'améliorer et de normaliser l'enseignement médical de premier cycle sur les conseils en matière d'activité physique. En 2016, l'Association médicale canadienne a adopté notre motion visant à donner la priorité à l'activité physique dans les programmes d'études médicales. Les membres de notre groupe de stratégie nationale CASEM ont fait des progrès constants depuis - la prescription d'activité physique est maintenant dans le programme de la majorité de nos 17 écoles de médecine à l'échelle nationale.

Confiance
Afin de promouvoir l'engagement des groupes de patients dans le programme de prescription d'activité physique, nous avons créé la plateforme de soins de santé de pair à pair "My Active Ingredient". Cette plateforme est actuellement active sur Twitter par l'intermédiaire du groupe de discussion "My Active Ingredient". @myactivingrednt et la poignée site web est en cours de production. Le centre oriente les médecins et les patients vers les meilleures ressources gratuites en matière d'activité physique. Un conseil consultatif communautaire local composé de patients et d'acteurs de la communauté informe et co-conçoit les interventions. Cette co-conception permet de maximiser le potentiel d'efficacité des interventions en matière d'activité physique en milieu clinique. L'objectif final est de garantir des résultats optimaux pour les patients et de faire progresser notre compréhension des effets à long terme de l'activité physique sur la santé.

Les messages à retenir de notre travail sur la prescription d'activité physique :
- Les médecins souhaitent intégrer l'activité physique dans leur pratique. Cependant, des obstacles existent. La formation de nos futurs médecins et l'élimination des obstacles temporels contribueront à la réalisation des objectifs globaux en matière d'activité physique.
- Si les soins de santé constituent un cadre important pour la promotion de l'activité physique, ils ne représentent qu'un des huit investissements de l'ISPAH #8. Les patients ont également leurs propres obstacles. Les prestataires de soins de santé doivent continuer à plaider en faveur de l'activité physique dans le cadre de tous les investissements et faciliter l'accès de leurs patients dans la mesure du possible.
- L'importance des équipes interdisciplinaires et pluridisciplinaires, de l'expérience vécue et de l'implication des parties prenantes est essentielle pour favoriser une mise en œuvre réussie et durable de l'ensemble des investissements du programme #8.